Dans toutes les bonnes prépas, on ne se contente pas de transmettre de simples connaissances aux étudiants. La réussite aux examens les plus sélectifs passe aussi par un autre dispositif : les concours blancs. Ces derniers sont donc particulièrement utiles en prépa de droit, afin d’aider les participants à anticiper le fameux Pré-Capa. Cela dit, à quelle fréquence optimale doivent-ils être organisés pour entraîner des effets bénéfiques sur la gestion du stress ?
Pourquoi les concours blancs entraînent-ils des effets positifs sur la gestion du stress ?
Les concours blancs sont la marque de fabrique d’une bonne prépa de droit, comme en atteste la formation Cap Avocat dispensée à Paris. Très réputé, cet organisme insiste énormément sur l’entraînement des étudiants : environ 70 exercices de ce type sont organisés sur l’année, rien que pour la préparation des épreuves écrites.
Pour concevoir ce programme, Cap Avocat se fonde sur les bénéfices très connus du concours blanc :
- Le concours blanc a pour but de placer les étudiants dans une situation d’évaluation académique : ils ne sont pas jugés sur leur seule capacité à emmagasiner des connaissances, mais sur leur manière de les organiser et de les restituer ;
- Il s’agit d’une opération cognitive déjà complexe. Or, l’examen est une situation dans laquelle le stress paralyse le fonctionnement de l’esprit ;
- Ce n’est qu’à force de tentatives que l’on devient de nouveau capable de raisonner plus ou moins normalement.
Seul un entraînement dans des conditions réelles offre donc aux étudiants la possibilité d’apprendre à gérer leur stress. Mais aussi leur temps.
La fréquence optimale des entraînements à l’écrit en prépa de droit : la loi de l’intensité
Reste à se poser la question de l’intensité de ces concours blancs. Pour qu’ils entraînent des effets, une prépa CRFPA se doit d’observer les points suivants :
- La répétitivité d’un cycle constitué d’une intégration de connaissances, d’une réflexion méthodologique, d’un concours blanc, d’une correction individuelle et d’une reprise collective de l’épreuve ;
- Le concours blanc sera donc organisé toutes les 2 à 4 semaines. Plus fréquent, il perd de sa dimension exceptionnelle et ne laisse pas assez de temps pour les autres étapes. Moins fréquent, il n’autorise pas suffisamment de progrès, et ne permet pas aux candidats de s’habituer aux conditions de l’épreuve.
Dans les deux cas, il perd donc son effet bénéfique sur la gestion du stress.
La préparation au Grand Oral : comment tirer le maximum du temps imparti ?
Parlons maintenant des concours blancs appliqués à l’épreuve orale. Les étudiants admissibles n’auront pas le temps de se reposer sur leurs lauriers ! La prépa CRFPA consacrée à la tenue du Grand Oral se déroule entre les mois de septembre et de novembre.
L’organisation d’un oral blanc quotidien n’est pas souhaitable dans ces conditions :
- Les enseignants en prépa de droit ne disposent pas du temps nécessaire ;
- Cela se traduirait de toute façon par l’épuisement psychologique du candidat et l’impossibilité de discerner des progrès.
Il vaut largement mieux utiliser ces trois mois pour :
- Intégrer quelques connaissances en liberté et droits fondamentaux et en culture juridique ;
- Organiser une dizaine d’entraînements collectifs au Grand Oral, en s’appuyant sur des jurys pilotes ;
- Réaliser 2 ou 3 simulations individuelles avec chaque étudiant.
Un bon moyen de progresser doucement vers le succès au Pré-Capa.
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